L’art et les crises
Roman policier et crise(s)
Nadia Dhoukar docteur es lettres, universitaire,
spécialiste du polar et auteure d’ouvrages et de nombreux articles
sur le sujet.
Le roman policier cultive un rapport à la
crise révélateur de celui entretenu par les sociétés occidentales
durant le XXe siècle. Il est la crise, elle est son objet, voire
son sujet, car un meurtre perturbe un ordre moral, humain et
social, individuel et collectif. A la base de toute crise, il
y a la mort, certes le plus souvent atténuée mais la mort (d’une
confiance, d’un accord, d’un groupe…). Or, la mort est la toile de
fond du roman policier, elle se glisse successivement ou
conjointement dans l’étoffe de ses trois personnages centraux : la
victime (objet de la crise), l’enquêteur (chargé d’en venir à
bout), le coupable (à l’origine de la crise puis, une fois
identifié, à sa fin). Tout roman est récit d’une crise, plus ou
moins profonde, mais ce qui est notable dans ce genre littéraire
c’est que, dès ses origines et jusqu’à aujourd’hui, il met en
scène une communauté qui se dédouane et une justice défaillante :
rares sont les représentants de la justice, à l’exception de
figures telles Maigret ou San Antonio. Quant à la « communauté »,
elle est soit famille de la victime (parents, amis, entourage),
soit entourage géographique (village, quartier, ville) pour
devenir, dans le roman noir puis le néo-polar, métaphorique de la
société et de l’ordre moral (représentée par le maire, le
commissaire, etc.). Impuissante, pleutre ou préférant que les
secrets du groupe y restent circonscrits, elle délègue l’enquête
au détective privé pour que leurs affaires demeurent privées. Donc
peu de policiers dans le roman policier, ou ridiculisés parce
qu’incompétents. C’est le plus souvent le détective privé – ou ses
avatars : prêtre, journaliste, médecin…– qui se charge d’enquêter
et de rétablir l’ordre. Un personnage représentant d’une morale
majoritaire mais libre de s’en démarquer, un personnage à
mi-chemin entre le coupable et son juge, un personnage qu’on paie
mais qu’on n’achète pas. Or, ce personnage chargé de mener
l’enquête, récurrent ou pas, est selon nous « l’ingrédient »
romanesque caractéristique de ce genre.
Le roman policier : premiers pas (1841-1929 environ) Né dans
les langes de la révolution industrielle à la fin du XIXe siècle
avec Edgar Allan Poe en Grande-Bretagne et Emile Gaboriau en
France, le roman policier emprunte pour construire ses figures
romanesques leurs traits à des personnages en révolte, en crise,
réels – Lacenaire, Cartouche, Marius Jacob, Vidocq– ou littéraires
– Edmond Dantès , Vautrin , Javert et Valjean , Rodolphe . Diffusé
en roman-feuilleton, il met le plus souvent en scène un personnage
récurrent capable d’insuffler son fil directeur à une intrigue et
de susciter suffisamment l’intérêt du lecteur pour que ce dernier
achète le numéro suivant.
C’est ce personnage, du côté du Bien –le chevalier Dupin ,
Sherlock Holmes , Hercule Poirot ou Rouletabille – ou du Mal
–Arsène Lupin – qui se révèle, à mesure des épisodes, être en
crise. Une crise existentielle, qui conditionne son rapport au
monde et à l’enquête et le dote d’une complexité. Une crise qui
s’apparente, dans un univers manichéen, à une déchirure chez le
héros. Déchirure à l’origine de son implication dans une enquête
où il puise de quoi colmater ses failles. Considérons-en trois qui
évoluent à la même époque. Sherlock Holmes, brillant détective, au
service de la société, du Bien, est un homme solitaire,
cocaïnomane, entouré de mystère et toutes ses aventures sont
sous-tendues par le thème du double (cf. Watson, son frère Mycroft
et son ennemi intime, Moriarty). Chez Arsène Lupin, tantôt au
service de la justice, tantôt cambrioleur, doté de moult visages
et identités, aspirant à aimer, contraint à ne pouvoir le faire,
la fissure est presque palpable, même s’il demeure toujours du
côté de la morale. Quant à Rouletabille, enquêteur fils d’un
assassin, retrouvant au long de l’enquête son histoire, ses
parents et des origines troubles, il incarne parfaitement la
déchirure qui traverse l’enquêteur du roman policier. La crise en
lui est tant originelle que les analogies entre roman policier et
mythe œdipien ne manquent pas. C’est face à une autre crise ayant
pour origine un meurtre que ces personnages, dans l’action,
regagnent leur unité. L’enquête et ses acteurs constituent un
miroir unifiant, face auquel ils se positionnent et gagnent leur
complétude.
Lors des premiers pas du genre la crise est double. Un meurtre
a été commis qui perturbe l’ordre, perturbation symbolisée par un
cadavre. L’enquêteur, en cherchant comprendre, révèle ses propres
fissures qu’il colmate, le plus souvent en révélant le nom de
l’assassin devant une assemblée. En se rendant maître de l’énigme,
il extériorise souffrances et crise et l’élucidation de l’enquête
a valeur de catharsis (le roman policier, dans ses schémas,
cultive bien des rapports avec la tragédie), pour lui comme pour
l’assemblée. Cette assemblée est représentation d’une communauté
close. Le schéma est donc le suivant : la crise touche une
communauté qui délègue un personnage extérieur, lui-même déchiré,
pour assurer un retour à l’ordre. Le crime demeure circonscrit à
une poignée de personnes et est résolu par un personnage extérieur
qui gagne son étoffe et sa complétude le long du chemin de
l’enquête/quête. Il parvient toujours, même imparfaitement, à
dénouer l’écheveau et à rétablir l’ordre : la victime est « vengée
», l’enquêteur rasséréné, le criminel confondu. A la fin de sa
lecture, le lecteur éprouve une sensation de satiété : l’ordre a
été perturbé puis rétabli par un personnage qu’il retrouvera lors
d’une prochaine aventure.
Le roman noir (Etats-Unis, 1929) Après la guerre, le schéma se
complexifie. Aux Etats-Unis, naît le roman noir, lui aussi publié
en feuilletons, dans les Pulps. Dashiell Hammet puis Raymond
Chandler en sont les deux chantres. Dans leurs romans, le
manichéisme s’estompe, la frontière entre le bien et le mal est
fluctuante de même que la crise ne passe plus d’un personnage à
l’autre. Elle est tant partout que les étiquettes, victimes,
enquêteur et coupable deviennent imprécises. Il s’agit pour des
personnages devenus des antihéros, Sam Spade ou Philip Marlowe ,
de lever le voile de la réalité, de montrer ce que dissimulent les
apparences. Apparaît alors un monde en crise, gangrené par la
corruption, la soif de pouvoir, l’argent et les guerres de gangs.
Le personnage, lui, ne souffre plus de la déchirure béante de ses
prédécesseurs, celle des origines, de l’écartèlement entre le bien
et le mal : il souffre au jour le jour, concrètement, pour s’en
sortir, vivre et rester en vie.
Problèmes d’argent, d’éthique, bagarres… le personnage du roman
noir essaie de faire de son mieux, composant avec un monde entre
chien et loup. Au niveau de l’intrigue, il ne s’agit plus d’un
meurtre mais de toute une série de cadavres qui, à mesure,
jonchent le roman. Ces morts ne viennent pas perturber l’ordre
établi : ils révèlent que, derrière cet ordre, se tapit le
désordre moral. La violence, maîtresse du roman noir est
symptomatique d’une crise-gangrène. Cette crise est celle du
monde, partout sécrétée : dans l’enquête, les figures des
coupables et de l’enquêteur, dans l’ambiance et le décor. Les
villes du roman noir sont nimbées de brouillard, souvent
nocturnes, truffées de ruelles sombres ou d’impasses, d’immeubles
et de maisons en ruine à l’image d’un monde qui s’effrite… Le
coupable ? Lorsque le lecteur achève sa lecture, il connaît les
noms des coupables de tous les meurtres, mais le regard
démystificateur du détective lui a révélé que coupables et crimes
sont perpétrés par la société. C’est elle qui les enfante, elle
qui est la crise et toute idée de communauté est disloquée, lire
La Moisson rouge suffit à s’en convaincre.
Les figures du criminel gagnent en épaisseur –ils ont des
circonstances atténuantes– celles de l’enquêteur également : il
est humain, faillible, corruptible si cela lui permet d’arriver à
la vérité, il a parfois tué pour se défendre, il est sujet à la
peur, aux faiblesses, contraint de gagner sa vie au péril de son
existence. Face au monde en crise, il demeure malgré tout,
moralement, un représentant de l’humanité. Dans le même pays,
quelques années plus tard (à partir de 1940), le roman policier
devient celui « de la victime » , son personnage principal n’est
plus enquêteur extérieur au drame, il est le sujet même du drame.
Une personne « normale », sans talents ni ambition notables, est
soudain prise dans un engrenage dont elle va chercher à
s’échapper. Pour ce faire, elle mène l’enquête. Ce glissement de
personnage principal est révélateur : d’abord détective
infaillible qui se rend maître de la crise, la sienne et celle
d’une communauté, puis personnage évoluant dans un monde en crise
dont il ne peut venir à bout mais auquel il reste malgré tout
perméable, le personnage devient objet et sujet de la crise. En
somme, la crise s’amplifie et ressuscite ce personnage de la
victime, auparavant inactif, cadavre objet de l’enquête qui
devient objet et sujet de l’action. Des mutations et glissements
qui s’expliquent par l’actualité du monde : la guerre 14-18 et,
aux Etats-Unis, la Prohibition. Le gouvernement interdit l’alcool
et pactise dans le même temps avec des bandes organisées pour
mettre en place des réseaux de distribution supposés clandestins :
où est la vérité, où sont le bien et le mal, les victimes et les
coupables, par où débuter la gestion d’une crise à peine incarnée
?
Le roman policier, parce qu’il met en scène la mort sous tous
ses visages (mort physique, de l’âme ou de l’humanité mais aussi
l’oubli, l’abandon…), est un miroir des hantises de l’homme.
Hantises ravivées par l’actualité. C’est la raison pour laquelle
le roman noir naîtra en France lors de la Seconde Guerre mondiale,
avec Léo Malet et son détective Nestor Burma. A mesure que
l’Histoire révèle l’inhumanité de l’homme, les figures centrales
du roman policier s’amenuisent : le personnage principal devient
désenchanté, en lutte contre une gangrène du monde qui risque de
devenir la sienne. L’idée d’humanité est écornée et les sociétés
occidentales sont en crise. Crises politique, religieuse, sociale.
Au début jeu de pistes et de rôles, pure intrigue à la Cluedo, le
polar devient univers épais, sombre au propre et au figuré, peuplé
de personnages complexes et la naissance de la psychanalyse au
début du siècle n’y est pas étrangère.
Une figure emblématique et marginale : Maigret (1931-1972)
L’auteur ayant mis en scène la ou les crises les plus complexes
est sans doute Georges Simenon. Son œuvre, près de 400 romans
policiers et « durs » confondus, met en scène des personnages en
proie à la crise du sujet. Failles et horreurs du monde ne sont
pas symbolisées comme dans le roman noir par des bandits, la
violence, les guerres de gangs ou les meurtres : elles incubent
chez des êtres du quotidien Le commissaire Maigret dévide les
pelotes des destinées et révèle, avec compassion voire empathie,
que la plupart des assassins qu’il confond sont d’abord des
victimes. Maigret est une figure marginale de l’histoire du roman
policier et dans le même temps emblématique de tous ses
personnages. Il est représentant de la loi et de la morale
puisqu’il est commissaire. Il n’est doué d’aucun talent
particulier, c’est un bourgeois, marié sans enfant… un
fonctionnaire. Lui aussi a pourtant affaire aux doubles, figures
maternelles et paternelles hantent la série, mais il n’est pas en
crise : il est apaisé, semble avoir compris et assumé son histoire
et ce qu’il est devenu . Une compréhension de lui-même qui le rend
réceptif aux affres de ses contemporains. Entre le prêtre et le
psychanalyste, Maigret est officiellement délégué par la
communauté pour rétablir un ordre perturbé mais enquête et crime
ont peu d’intérêt : ce qui compte pour Maigret, c’est l’homme.
Lui-même est homme avant d’être commissaire et dans le monde de
Simenon les étiquettes, castratrices d’identités, tombent. Les
crises subies par les personnages chez Maigret sont identitaires ;
ils sont égarés dans leur propre existence dont ils sont souvent
objet et non sujet (à tel point que, à de nombreuses reprises,
Maigret enquête sur des cadavres). Leur environnement familial et
social est à l’origine de leur déconstruction. Le meurtre est pour
eux acte de libération ou acte tout court : réaction. Au centre du
roman, c’est donc davantage la crise humaine, individuelle mais
métonymique, qui occupe Maigret et non celle subie par la société
: le meurtre. L’univers simenonien intègre, avec plus ou moins de
force, plusieurs facettes de la crise dans le roman policier. Le
meurtre, s’il perturbe l’ordre et la morale, n’est que la
manifestation d’une crise plus dense et souterraine, celle d’un
individu et, à travers lui, d’une société toute entière. Maigret
ne résout rien et il le sait, mais par l’écoute et la compassion
il colmate les fissures d’une vie. Selon ce schéma, Maigret
devient l’égal du criminel : le destin, origines et tempérament, a
sauvé l’un de la crise, pas l’autre. Quant au lecteur…
Maigret figure sans doute parmi les derniers enquêteurs
véritablement humains du roman policier français. Le roman
policier, tout jeune qu’il est, connaît après la Seconde Guerre
mondiale la même crise que celle du roman « traditionnel ». Après
ce conflit, les figures d’hommes et d’humanité disparaissent,
vidées de leur substance. Place au Nouveau roman, à
l’Existentialisme, à l’absurde… : mots, idées, concepts,
révolution, inanité du monde sont l’objet du récit, lui-même
déconstruit. L’homme, l’individu, disparaissent. Crise du monde,
du roman, du roman policier. Le personnage récurrent disparaît, il
n’est plus le sujet du roman. Boileau et Narcejac perpétuent
brillamment le roman de la victime initié par Irish où une crise
de son univers gagne progressivement, sans qu’il comprenne
pourquoi ni comment, le personnage, victime d’un engrenage. Les
années d’après-guerre marquent la naissance de la « Série Noire »
qui publie des auteurs de romans noirs où, à travers le regard de
personnages solitaires et insurgés, s’exprime une vision sociale
et critique.
Le néo-polar (France, 1960 à aujourd’hui) Le polar devient
peinture de la crise. La crise en termes d’événements (mai 68, la
fin de la gauche prolétarienne, guerre d’Algérie, etc.) devient
son sujet tandis que la crise dont souffre le personnage central
du genre le disloque et l’annihile tant qu’elle n’est plus thème
du roman : elle est banalisée. Le personnage comme réceptacle,
miroir et objet de catharsis pour le lecteur, a disparu ou est
tourné en dérision (cf. les romans de Frédéric Dard ou de Charles
Exbrayat). Jean-Patrick Manchette qui initie le tournant du genre
vers le néo-polar avec la publication, en 1971, de L’Affaire N’Gustro
qui s’inspire de l’affaire Ben Barka. Il publiera ensuite
plusieurs romans, tous inspirés de crises pas du tout fictives
(terrorisme, guerres des polices, xénophobie, guerre d’Algérie).
Son dernier roman, La Position du Tireur couché, illustre bien
l’anéantissement du personnage principal du genre, de son
humanité, de sa croyance à un monde meilleur à l’origine de son
implication dans l’enquête. Le style est dépouillé et n’offre
jamais à son personnage, un tueur à gages, la possibilité de
réfléchir sur lui-même, ce qui fait de lui un être dénué de toute
humanité, ballotté par les circonstances que jamais il ne cherche
réellement à dominer. Après lui, nombreux sont les auteurs à faire
du roman policier un terrain de contestation du réel, reléguant
l’intrigue fictive et la part de rêve que distillait le genre :
Raf Vallet, ADG, Dominique Fajardie, Marc Villard, Thierry Jonquet,
Jean-Bernard Pouy, Didier Daeninckx, Maurice Dantec… autant
d’auteurs qui s’inspirèrent, selon des visions politiques
différentes, des crises so-ciales. Le roman policier devient un
long réquisitoire politiquement engagé à tel point que les auteurs
s’affrontent sur les plateaux télé ou les salons. Le roman
policier, loin de la fiction, devient pure peinture sociale, sans
une once de rêve ni de rémission possible.
Le personnage central du roman policier est miroir des
mutations sociales et les personnages qui demeurent dans notre
imaginaire collectif sont ceux qui ont soit suscité un engouement
tel que leur nom reste, soit ceux dont l’étoffe est tissée
d’universel. Le lecteur, lors des premières lettres du genre, se
projette sur des figures de héros, Lupin, Holmes… pour résoudre
les crises du monde. Puis il investit des figures d’anti-héros,
faillibles mais terriblement humains dans leur capacité à se
battre ou se débattre. Enfin, le personnage, miroir du lecteur,
terrain de catharsis, disparaît et le lecteur n’a plus qu’à
affronter, sans bouc émissaire, un monde en crise. Du moins dans
le roman policier français car d’autres (cf. Montalban, PD James,
John Ross Mac Donald, …) poursuivent la veine plus classique du
genre, avec ses intrigues, sa fiction et ses personnages
récurrents. Côté français, on remarquera toutefois que l’auteur
ayant rencontré le plus de succès ces dernières années est Fred
Vargas, qui a renoué elle aussi avec la veine classique du genre,
loin des affres et des crises de l’époque. Avant elle, Jean-Claude
Izzo figure sans doute parmi les auteurs à avoir révélé, avec une
plume à la fois tendre et acérée, à quel point la crise est à
l’origine du roman policier : crises du monde, d’un système, de
valeurs et celle identitaire ne font plus qu’une et nichent au
cœur d’un personnage, Fabio Montale, qui jamais n’en viendra à
bout .
Nadia Dhoukar Nadia DHOUKAR, docteur es lettres,
universitaire, spécialiste du polar et auteure d’ouvrages et de
nombreux articles sur le sujet.
Chronologie (non exhaustive et synthétique)
Les grands personnages de la littérature policière, de 1841 à
1929 Construction en trois étapes du genre (1841-1929) Edgar Allan
Poe et le chevalier Auguste Dupin Emile Gaboriau et le Père
Tabaret Sir Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes Exploration des
possibilités du genre jusqu’en 1930 Maurice Leblanc et Arsène
Lupin Gaston Leroux et Rouletabille Angleterre : Gilbert Keith
Chesterton et le Père Brown, Agatha Christie, Hercule Poirot et
Miss Marple
Personnages de la littérature policière, de 1929 à nos jours
Etats-Unis : naissance du roman noir Dashiell Hammet, son
personnage anonyme, Sam Spade et Ned Beaumont Raymond Chandler et
Philip Marlowe France: années 30- 60 Georges Simenon et Maigret
Léo Malet et Nestor Burma Années 60 aux années 90 : le personnage
s’efface Tourné en dérision (Frédéric Dard, Charles Exbrayat,
Albert Simonin, Auguste Le Breton, etc.) La victime s’accapare le
premier rôle (William Irish, Boileau et Narcejac) Le néo-polar
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